C’était à l’occasion des travaux communautaires de grande envergure organisés sur le chantier, et, auxquels ont participé le Premier Ministre, le Vice-président de la République et d’autres hauts cadres du pays ainsi que les opérateurs économiques et la population urbaine.
Selon un des ingénieurs concepteurs du chantier et le président du comité de pilotage, après la démolition de l’ancien stade, les travaux de construction viennent de durer trois mois moins huit jours et le délais de huit mois qui leur a été accordé pour terminer les travaux sera respecté si les matériaux de construction sont disponibles.
Quant aux normes, pas d’inquiétude à se faire, des experts de la CAF et même de la FIFA suivent de près ce chantier depuis sa conception et interviennent chaque fois que c’est nécessaire, a précisé un des des concepteurs de ce chantier. Et d’ajouter que ce stade répondra donc aux normes internationales. Les équipes burundaises n’auront plus à se déplacer pour jouer les matchs internationaux, ce qui coûtait énormément cher au pays.
Le stade en construction aura dix mille places assises avec 25 portes, d’entrée, 9 pistes d’athlétisme, etc.
Pour le chef de l’Etat, c’est un grand honneur et un avantage énorme pour le Burundi de se doter d’un stade répondant aux normes internationales. Raison pour laquelle chaque citoyen burundais devrait y apporter sa pierre à l’édifice.
L’activité de ce samedi a été aussi marquée par un appel à contribution.
Des opérateurs économiques surtout ont promis des contributions pour faire avancer les travaux. Sur le champ, plus de 2.539.100.000 francs bu et plus de 15.320 sacs de ciment dont 12.000 par ITRACOM ont été promis. Le numéro de compte FFB stade intwari 04526120103-52 a été ouvert à la BANCOBU pour recevoir les contributions.
Le souhait du chef de l’Etat est que le stade soit prêt pour accueillir les cérémonies de la fête du travail et des travailleurs du 1er mai 2023.